Sciences commerciales, techniques ou santé… Les domaines d’études des algériens au Canada
Un aperçu de ce paysage éducatif fait ressortir la prédominance des secteurs techniques. En effet, les Algériens âgés de 25 à 64 ans au Canada montrent une forte inclination pour les domaines de l’architecture, du génie et des services connexes, représentant 23,8 % des spécialisations. Si ces disciplines sont attrayantes en raison de leurs perspectives de carrière prometteuses et de l’importance de ces secteurs dans le développement économique et technologique, elles sont fortement réglementées au Canada.
Selon une étude financée par la Fondation Club Avenir, réalisée par Lamine Yaddaden, cette situation est similaire dans le domaine de la santé, où la validation des compétences et des diplômes étrangers est également un processus exigeant et complexe, souvent accompagné de réexamens et de stages supplémentaires.
En d’autres termes, les professionnels de la santé ou étudiants formés en Algérie doivent souvent passer par des processus complexes de reconnaissance de diplômes et de certification pour pratiquer au Canada. En dépit de cette « contrainte », le secteur de la santé vient en 4eme position avec 9,9%. La 2eme place est occupée par le Commerce, gestion et administration publique avec pas moins de 18,21% d’inscrits. La 3eme place revient aux sciences sociales et de comportements (11,7%). Selon cette étude qui cite Statistique Canada, les mathématiques, informatique et sciences de l’information sont choisis par les algériens à hauteur de 7 %.
Yanni Ben
